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Le collage a un caractère démocratique. Il permet une approche picturale libre, qui fréquente l’art contemporain autant que l’art populaire. Il peut être maquette, processus, ou se présenter sur les murs d’un musée. Il peut s’aborder avec toute la finesse d’un savoir-faire artisanal, autant que résulter d’un amalgame aussi génial que grossier. Il réunit l’image noble et le déchet. Tout à la fois, il fait et défait le sens de sa matière première. Il est inclusif. Il déforme; propose de voir autrement autant d’images pourtant mille fois regardées. Il fragmente le visible. Il peut engoncer une image nette dans une surcharge visuelle absurde, ou dégager l’élément d’un motif pour le sertir sur une plage chromatique neutre. Tantôt il découpe, tantôt il déchire. C’est un art parfois politique, parfois candide, parfois formel. C’est avant tout un médium de composition d’une grande musicalité, qui déploie une grammaire étonnement polyglotte.

L'exposition, présentée à La Chaufferie, regroupe des oeuvres des membres,  conjoint.e.s et enfants des membres.

photos: Jean Pierre Lacroix

Résidence                 

20 au 30 novembre 2019

GEORGES

AUDET     

Quand les tulipes ne s'ouvriront qu'en novembre
Jean Paradis

           Résidence: 15 octobre au 3 novembre 2019

           Exposition:8 au 10 novembre 2019

           Vernissage: 8 novembre 17h à 21h

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Projet de travail pictural sur bois et élaboration d’études sculpturales en communion avec la situation climatique; mémoire trouble de notre environnement.

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FREEZE-FRAMES D'ATELIER 
ou des spéculations matérielles pour un canard de bain
ANDRÉE-ANNE CARRIER

10 au 22 avril 2019

Freeze-frames d’atelier ou des spéculations matérielles pour un canard de bain présente le travail sculptural récent d’Andrée-Anne Carrier. En mettant de l’avant les états transitoires de la matière et des objets manipulés par l’artiste, cette exposition tente de démontrer que les oeuvres dans leur statut de devenir, ont autant de qualités discursives que « l’œuvre finie ».

 

Les formes sont suspendues dans le temps, entre ce qui n’est plus et ce qui est encore à construire, comme un arrêt sur image capté en cours de processus créatif. Les artéfacts de moulage et les objets à demi-transformés sont proposés comme tels et nous invitent à les regarder via l’aura de l’œuvre d’art. Issues d’une approche poïétique du travail, de moments de recul dans lesquels l’artiste constate l’état des faits, les installations présentées forment une collection de « natures mortes d’atelier ».

Rosalie D. Gagné
21 janvier au 21 février 2019
Production d’éléments gonflables pour l’installation RA IV [titre de travail]. Ce projet s’inscrit dans le corpus des Règnes artificiels, une suite d'installations composées d'une multitude de cellules électroluminescentes gonflables. L’ensemble sera présenté à partir de janvier 2020 à Québec, dans un nouveau lieu de diffusion qui verra le jour en septembre prochain. D. Gagné

« Dans la nuit de la boîte noire, les créatures lumineuses de l’installation cinétique Règne artificiel III de Rosalie D. Gagné se déploient au rythme d’une respiration régulière. L’air vient insuffler le mouvement d’une vie mécanique, mimesis d’existence subaquatique. Suspendus en surplomb dans la noirceur, les corps de polythène gonflable évoquent cette nature cachée des fonds marins                     – mouvement souterrain, méandres du subconscient. »

–Nathalie Bachand

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Marie-Ève Fortier
3 octobre au 17 janvier 2019
Dessins, marionnettes, installation de vêtements et explorations d’éclairages qui fouillent l’univers du vivre institutionnalisé et qui font suite à une série de résidences/immersions dans deux CHSLD étalées sur deux ans. Les œuvres accompagneront des textes de 10 auteurs et poètes lors du spectacle HOME DÉPÔT : un musée du périssable, qui sera présenté à Espace Libre en février.   Fortier
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